Et l’art verrier.
Née à Louiseville au Québec, elle fut assez tôt un membre du mouvement d'art des
Automatistes, fondé par Paul-Émile Borduas. Elle signa un manifeste, le Refus global,
un événement décisif pour la scène culturelle du Québec en 1948. Cependant, elle
n'exposa avec eux que tardivement, à partir de l'exposition "Les étapes du vivant"
1951.
En 1953, elle s'installe à Paris, où elle travaille pendant treize années dans le
dessin et la peinture, tout en s’introduisant à l’art du vitrail, grâce auquel elle
deviendra plus connue.
L’un de ses vitraux les plus célèbres est celui de la station de métro Champ-de-Mars
de Montréal. Ce fut l'une des premières œuvres non figurative à être installée dans
le métro. En défiant le style didactique présent des autres œuvres de cette période,
elle mit en évidence un écart important dans l'art public du métro de Montréal. Ce
vitrail est vu comme une dénonciation des politiques artistiques de Robert Lapalme,
directeur artistique de l’époque, tout comme un flambeau pour l’Automatisme.
D’autres œuvres peuvent être vues à la station Vendôme, à l’Hôpital Sainte-Justine,
et au siège social de l'OIAC à Montréal, à la Place du Portage à Gatineau et au tribunal
de Granby.
Marcelle Ferron fut récipiendaire du prix Louis-Philippe Hébert, du prix Émile Borduas,
Chevalier de l'Ordre National du Québec et enfin Grand Officier de l'Ordre National
du Québec.
(source Wikipédia)